S’étendant du Limousin aux vallées de l’Aquitaine, le Périgord, dont les limites se confondent avec celles du département de la Dordogne, cache sous une unité apparente une remarquable diversité. Il est formé de terrains très différents : des roches primaires constituent la bordure Sud-Ouest du Massif Central, des calcaires secondaires forment l’ensemble des plateaux qu’entaillent les vallées de la Dronne, de l’Isle, de l’Auvézère, de la Vénère et de la Dordogne, des sables tertiaires composent les terrasses du Bassin aquitain. La diversité des paysages est aussi éclatante : nulle ressemblance entre le Nontronnais, si proche du Limousin avec ses herbages, ses châtaigniers et ses landes, la Double avec ses forêts et ses marais, les plateaux calcaires du Périgord Blanc et du Périgord Noir, secs et souvent déshérités, les vallées fertiles de la Dordogne, de l’Isle, de la Dronne, les riches coteaux du Bergeracois.
Telle est la description que propose le Guide Vert Michelin, dans son édition de 1964 (1). Pour se familiariser avec la géographie du département, l’un des plus beaux de France, découvrez les dossiers thématiques que nous vous avons préparés. Ils seront régulièrement mis à jour, enrichis de photos, de croquis et de cartes…
Pays de transition, le département de la Dordogne offre une grande diversité de terrains et de paysages : des granits et des gneiss du Massif Central aux argiles et calcaires secondaires, aux sables tertiaires du Bassin Aquitain. Cette géographie compliquée résulte de la combinaison d’une structure géologique fortement différenciée et d’un réseau hydrographique dense qui, en fin de compte, assure l’identité du Périgord. Fort logiquement, le climat est également très nuancé : Jumilhac et Lanouaille reçoivent des pluies plus abondantes, surtout en automne, la neige peut y tenir quelques jours sur le sol, tandis que le Bergeracois, aux hivers plus doux, aux étés plus chauds, au soleil plus méridional, convient mieux au maïs et aux vignobles.