Le département de la Dordogne, en bref…

Le département de la Dordogne est réputé pour son patrimoine architectural et environnemental… C’est également une région chargée d’histoire où se sont maintenues, bien vivantes, les traditions du bon-vivre et du bien-manger. Toutefois, la Dordogne ne se résume pas simplement à cela…

Population

D’après le chiffre officiel de référence pour 2015 (issu des statistiques de 2012) le département de la Dordogne compte 429 268 habitants. 30,9 % de ses habitants a 60 ans ou plus, ce qui en fait le département où la population est la plus âgée d’Aquitaine. C’est également l’un des plus forts déséquilibres intergénérationnels, au troisième rang des départements de métropole. La raison en est simple : elle accueille un grand nombre de retraités. — Source INSEE(1)

Économie

Les derniers chiffres publiés par l’INSEE signalent pour la Dordogne un produit intérieur brut de 7,6 milliards d’euros courants en 2005, ce qui la classe au 62e rang des départements de métropole. Un habitant sur six vit en dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 964 euros par mois (2).

Son territoire est largement consacré à l’agriculture qui est peu productive (comparée à d’autres régions agricoles), mais… de qualité ! C’est ainsi que l’image du Périgord est étroitement associée à la production de vin (12 500 ha de vignes et 13 appellations contrôlées), de noix (deuxième département producteur) et, dans une moindre mesure, de châtaignes. La Dordogne est également reconnue pour ses productions de tabac (deuxième département producteur) et de fraises (20 % de la production nationale)…

Le département de la Dordogne est le troisième département le plus boisé de France. La forêt totalise 45 % du territoire. En 150 ans, la surface forestière a doublé. La filière bois alimente principalement les entreprises périgourdines en bois d’œuvre et de chauffage. Du bois est aussi vendu pour la tonnellerie et la papeterie. La forêt est la deuxième filière industrielle derrière l’agroalimentaire. Toutefois, le morcellement important des parcelles ne joue en effet pas en faveur d’une utilisation économique rationnelle. En effet, il est difficile de mener une politique forestière efficace au regard des 90 827 propriétaires qui se partagent la forêt périgourdine (dont plus de 40 000 possèdent moins d’un hectare).

L’élevage n’est pas en reste, surtout en ce qui concerne les volailles : les élevages d’oies (premier producteur national d’oies à foie gras), de canards et de poulets fermiers sont nombreux.

On ne pas évoquer le Périgord sans parler de la truffe ! Bien que, depuis des décennies, les truffières spontanées soient en déclin, elles ont été peu à peu remplacées par des plantations, à tel point que la trufficulture connaît un réel renouveau. Aujourd’hui, le département de la Dordogne est parmi les premiers départements producteurs, avec une production de 4 à 9 tonnes suivant les années, pour une production nationale moyenne de 40 tonnes(3).

En ce qui concerne les industries, elles sont peu nombreuses en Dordogne et essentiellement traditionnelles, avec une nette prédominance pour les secteurs de l’agro-alimentaire, du bois et du papier. Viennent ensuite, par ordre décroissant, les secteurs de la chimie, du caoutchouc et du plastique, le matériel électrique, le textile et chaussure et, enfin, la métallurgie.

Tourisme

Grâce à la diversité et à la préservation de son patrimoine, la Dordogne compte parmi les régions touristiques les plus recherchées par les touristes français et étrangers. C’est grâce à cette exceptionnelle richesse que s’est développé un tourisme qu’il convient de qualifier de « culturel », tant les bonnes raisons de venir en Dordogne sont nombreuses. La préhistoire, les châteaux et la gastronomie attirent particulièrement les touristes.

C’est également le premier département français en matière d’agritourisme, une forme du tourisme rural dont l’objet est la découverte des savoir-faire agricole d’un territoire, et par extension des paysages, des pratiques sociales et des spécialités culinaires découlant de l’agriculture(4).

Le tourisme représente actuellement près de 22 % du PIB du département. D’après l’INSEE, il génère 5 % de l’emploi salarié et près d’un emploi sur deux liés au tourisme se situe dans l’hôtellerie et la restauration(2).

Or, cet attrait touristique est en constante progression. C’est la raison pour laquelle le Comité départemental du tourisme (CDT) s’est fixé comme objectif d’atteindre le million de touristes supplémentaire dans les années à venir… et ainsi accueillir 4 millions de visiteurs par an(5). Espérons que cet afflux supplémentaire ne nuira pas à la qualité de vie en Périgord, particulièrement au cours de la période estivale !

Découpage administratif

D’après les derniers chiffres relevés sur le site de l’INSEE, en date du 1er janvier 2017, le département de la Dordogne comprend 4 arrondissements, 25 cantons, 520 communes et 20 intercommunalités. Sa préfecture est Périgueux et ses sous-préfectures sont Bergerac, Nontron et Sarlat.

Cette organisation administrative est un héritage de l’Ancien Régime, elle-même héritière de la période médiévale, comme en témoigne la Carte de Guyenne établie en 1776 par Belleyme, ingénieur géographe du roi Louis XV. Cette carte répertorie 613 paroisses dont les limites ne sont guère différentes de celles de 1365, et pas très différentes non plus de celles des communes actuelles, exception faite des quelques regroupements et créations ayant finalement abouti au nombre actuel de 520 communes (557 communes avant 2016). — Pour en savoir plus, consultez la page consacrée à la naissance du département.

Jusqu’en 2015, les 50 cantons du département avaient pour origine les châtellenies médiévales qui doivent leur statut à la présence d’un château-fort, d’un édifice religieux majeur ou d’une bastide. Toutefois, suite à l’application de la loi du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale, ce nombre a été divisé par deux, passant de 50 à 25. Les 4 arrondissements actuels, quant à eux, ont pour origine d’anciennes subdélégations.

Les 4 arrondissements du département sont organisés de la façon suivante :

  • Arrondissement de Bergerac (133 communes – sous-préfecture : Bergerac).
  • Arrondissement de Nontron (100 communes – sous-préfecture : Nontron).
  • Arrondissement de Périgueux (146 communes – préfecture : Périgueux).
  • Arrondissement de Sarlat-la-Canéda (141 communes – sous-préfecture : Sarlat-la-Canéda).

Au 1er janvier 2017, les intercommunalitéssont réparties en 2 communautés d’agglomération et 18 communautés de communes. Leur nombre est ainsi passé de 52 en 2012 à 45 en 2013, 26 un an plus tard, et 20 en 2017 (un ultime remaniement est prévu pour 2019, avec 19 intercommunalités).

Notons au passage que la Dordogne est le département qui compte le plus grand nombre de communes d’Aquitaine, devant la Gironde qui compte 538 communes pour une population pourtant trois fois plus élevée. Pour info, le Pas-de-Calais est le département français qui compte le plus de communes : 891 !

Qui est maire, conseiller général ? Quels sont leurs coordonnées ?

Site officiel du CDTLe Conseil Général de la Dordogne (CG24), sur son site internet, met à disposition une carte interactive ainsi qu’un moteur de recherche avancé permettant d’accéder aux informations relatives aux 520 communes du département. On y trouve indiqué le nombre d’habitants d’une commune, le nom de son maire, ses spécificités, les coordonnées et les horaires d’ouverture de la mairie.


Sources et notes :


PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT DE LA DORDOGNE

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