GEORGES CHARLES ROBIN

Georges Charles Robin - La Dordogne au pied de Domme © Ars Pictura

(PARIS 1903 – 2003)

Né à Paris, Georges Robin étudie auprès du paysagiste classique et postimpressionniste Paul-Michel Dupuy. Cette lumière que les travaux de bord de mer de Dupuy dégagent, se retrouve ensuite dans les veines colorées des paysages de Robin. Mais avant de devenir le maître en paysages connu aujourd’hui, Georges Charles Robin fit ses armes en tant que décorateurs, notamment pour le casino de Dinan en Bretagne.

C’est finalement assez tard, en 1948, que le peintre reçu ses premiers honneurs officiels en tant que paysagiste bien que participant au Salon des Artistes Français depuis les années 1920, comme au Salon des Paysagistes Français. Il recevra quelques années plus tard la médaille d’or au Salon des Artistes Français et sera classé Hors Concours jusqu’à la fin de sa vie, ce qui représente la récompense ultime.

Georges Charles Robin – La Dordogne à Taillefer près Carennac © Ars Pictura

Artiste prolifique jusqu’en 1981, date à laquelle il perdra la vue, Robin consacrera sa carrière aux paysage simples des campagnes et bords de mer français. Vous ne trouverez pas d’artifices, pas de lumière surréaliste, pas de scènes historiques placées dans un paysage imaginaire, mais bien des lieux réels. Épris de la Dordogne et de ses cours d’eau, le peintre séjourna à de très nombreuses reprises dans le département au cours de ses voyages qui le menaient du Finistère aux côtes méditerranéennes, en passant par les berges de la Sèvre Nantaise, de la Charente, du Loing ou encore de l’Aumance.

Au cœur du Périgord, il s’attacha particulièrement à la Vézère et la Dordogne à proximité des routes touristiques, sans pour autant afficher nos grands châteaux comme sujets principaux. Peu documentée, l’histoire de cet artiste, qui nous rappelle localement les compositions de Lucien de Maleville et Raymond Dufrêne, ne demande qu’à être mise à la lumière des projecteurs locaux dès que des informations sur son parcours nous parviendront. A ce jour, plusieurs galeries anglaises, dont Gladwell & Patterson, mettent en avant Georges Charles Robin outre-manche, en soutenant une cote importante. Le peintre meurt centenaire en 2003.

Florent Piednoir

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