LOUIS-ALEXANDRE CABIÉ

Louis-Alexandre Cabié - La Vézère aux Eyzies en été © Ars Pictura

(DOL DE BRETAGNE 1853 – BORDEAUX 1939)

Breton d’origine, il naît à Dol-de-Bretagne en 1853.
Bordelais d’adoption, il rejoint la ville vers 1870.
Amoureux du paysage, il se forme sous l’œil d’Harpignies.
Epris de la nature, il passe ses journées au grand air.
Ce grand air il le trouvera en particulier dans un lieu: Les Eyzies.

C’est à la fin des années 1880 que Louis-Alexandre Cabié représentera pour la première fois les berges romantiques de la Vézère, cheminant entre les falaises et forêts drues du Périgord noir et les proches coteaux du Quercy. Cette rivière et ses abords aux paysages féeriques a fait naître la « Vallée de l’Homme » à quelques kilomètres de Sarlat. C’est en 1868, seulement vingt ans avant l’arrivée de Cabié sur ces terres que les premières découvertes archéologiques ont été réalisées aux Eyzies et dans les villages alentours. Le site de la Madeleine, l’abri Cro-Magnon, la grotte de Fond de Gaume et bien d’autres, créeront une effervescence intellectuelle et archéologique, attirant une foule de passionnés et de spécialistes. C’est très certainement dans ce cadre, accompagnant des amis des cercles de Bordeaux, que Louis Cabié foulera ce sol, on ne peut plus paisible et naturel.

Dans cette terre de nos ancêtres, il y trouvera une âme. L’âme d’un lieu, de l’Histoire avec un grand H, et celle de sa vie, de sa peinture.

Louis-Alexandre Cabié – La Vézère aux Eyzies, effet de soir © Ars Pictura

Sa technique s’organise sur différents types de supports, de la toile au panneau en passant par de simples feuilles où l’aquarelle adoucira la vigueur des troncs et la force des flots. Une touche élancée, dans laquelle apparaît la lumière. Chaque jour une lumière différente, qui fait ressortir la vie. La lumière, c’est le secret de cet homme passionné.

En 1922, lors d’une exposition parisienne de l’artiste, le critique d’art Roger-Milès déclare : « Si j’étais tenté d’indiquer ce qui l’attire surtout, je dirais qu’il est le peintre de l’arbre. Ah ! les coins de forêt de Cabié ; ses massifs au bord d’une rivière, au cœur d’une vallée ; ses bons géants au tronc noueux qui arrondissent leur épaule sur l’écran du ciel ensoleillé. Ce qu’il doit à cette inspiration, puisée aux sources même des choses contemplées, de belles pages sincères, fortes, vécues, émues. (…) Partout où il a planté son chevalet, il est demeuré attentif devant les nuages envolés, les petites villes étagées au flanc des coteaux, les brouillards qui déroulent leur gaze diaphane, les saisons qui passent »

Le résumé de l’homme et de son œuvre est le bon. Une vie sans détours, dont on découvre encore aujourd’hui, des facettes oubliées.

Florent Piednoir

Nous travaillons depuis plusieurs années sur cet artiste et sommes à la recherche de toute information sur sa famille, ses œuvres que nous répertorions, et bien sûr sa vie. N’hésitez pas à nous contacter, vous nous serez toujours utile !
Louis-Alexandre Cabié – La Beune aux Eyzies © Ars Pictura

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