L’Épuration et les femmes en Dordogne (1944-1951) – 1

L'épuration des « collaboratrice» sous sa forme la plus sauvage… pas un regard de pitié pour elles ! Collection Bondier-Lecat.
Remarque : cet article est divisé en quatre parties : 1e Partie, 2e Partie, 3e Partie et 4e Partie.

Volonté de justice ou fureur de punir ? La répression des femmes déclarées coupables d’avoir collaboré avec l’ennemi pendant l’Occupation s’est exprimée sous deux formes : « sauvage » d’abord, légale ensuite.

C’est fête ces jours-ci pour le badaud peuple de Périgueux. Et défilés ! Et fanfares ! On reprend le goût de sourire après avoir tant serrer les poings et froncer le sourcil. Les Périgourdins furent bien ébaubis l’autre soir au passage d’un singulier cortège. Un être étrange, bizarrement humain, menait la danse. À force d’écarquiller les yeux, on reconnut des formes féminines et sous un crâne en boule d’ivoire marqué de peinture infamante, des yeux torves, une bouche baveuse : la hideur d’un déchet. ‘C’est la femme aux bicots (1) !’ expliquaient les gosses au passage. Il n’y avait pas un regard de pitié pour elle (…) Et l’on pouvait songer aux défilés semblables qu’avaient vus les mêmes rues au Moyen-âge à une époque ardente et bonne enfant où l’on promenait les adultères nues, autour de la ville, juchées à rebours sur un âne.

Ces quelques lignes, relevées dans l’édition du 7-8 septembre 1944 des Voies Nouvelles, campent assez bien le sujet. Le récit de cet événement, reproduit à l’envi tout au long des jours qui suivent la Libération, pose à la fois la question de la « justification » de l’Épuration et celle de la représentation de la « femme épurée ». Tant dans l’inconscient collectif que dans l’imagerie populaire, la femme tondue incarne le symbole de l’Épuration. Son crâne rasé révèle, au regard de tous, la matérialité du châtiment épuratoire. Quant à la nature des faits qui lui sont reprochés, ils dépassent largement le cadre de la « collaboration horizontale », à savoir l’inconduite sexuelle, réelle ou supposée, avec les Allemands ou leurs supplétifs. Précisons qu’il n’est pas question ici de réduire l’histoire de l’Épuration et des femmes en Dordogne aux tondues de Périgueux, de Bergerac et d’ailleurs. Le but de cette contribution n’est pas non plus d’entrer dans une logique de victimisation, ni d’engager une quelconque tentative de réhabilitation. Il s’agit simplement de procéder à la lecture d’un certain nombre de faits et de témoignages, analysés dans leur contexte, en vue de contribuer à éclairer une page obscure de notre histoire.

Les principaux lieux de détention des prisonniers frappés d’épuration se trouvent, pour la partie nord du département, à Périgueux : caserne du 35e RAD (Régiment d’artillerie divisionnaire) et maison d’arrêt Beleyme ; pour la partie sud, à Mauzac : camps pénitentiaires (Nord et Sud), situés à une trentaine de kilomètres à l’Est de Bergerac. Le 18 mai 1946, ces derniers enregistrent un pic de 1 740 détenus. Du 1er novembre 1940 au 2 mai 1945, le camp Nord a le statut de prison militaire , puis de centre pénitentiaire, après cette date. Du 22 octobre 1947 au 15 février 1951, le camp Sud fonctionne en tant que prison pour femmes. Aujourd’hui, c’est un centre de détention pour détenus en fin de peine.

Juin 1944, à la prison militaire de Mauzac

Le 6 juin 1944, l’annonce du débarquement allié en Normandie suscite l’enthousiasme dans la population et soulève, en Périgord, une formidable vague de ferveur patriotique. Le climat est à l’insurrection. La « Quatrième République » est proclamée. Un « Comité français de libération » est mis en place. Le ralliement aux différentes forces de la Résistance, spontané pour les uns, calculé pour les autres, déclenche, dans tout le département, un certain nombre d’actions « épuratoires » et « libératrices », parmi lesquelles figure l’attaque du camp de Mauzac.

Ce 7 juin 1944, sous la conduite de Léon Cerisier, alias « Léontine », chef d’un maquis de l’AS, à Lalinde, une centaine de résistants se présentent à l’entrée de la prison (camp Nord). Ils obtiennent la libération de 42 « politiques ». Cerisier prend le contrôle de la prison et nomme le surveillant-chef Joseph Chaussat au poste de commandant. À partir du 9 juin, les maquis de la région conduisent au camp de Mauzac leurs prisonniers. Dans un rapport du 29 juin 1944 adressé au service de la Justice militaire à Vichy, l’adjudant Antoine Chiaramonti, commandant la prison militaire, signale l’incarcération « par ordre du Maquis (…) de 229 détenus dont 48 femmes (2) ». De fait, du 9 au 21 juin 1944, période au cours de laquelle la prison militaire de Mauzac est sous contrôle de la Résistance, on relève la présence de 225 internés (3). 22,7 % sont des femmes, parmi lesquelles huit cultivatrices, trois bonnes, trois serveuses, deux couturières, deux infirmières, deux ménagères, une danseuse, une institutrice, une employée de bureau, une hôtelière, une commerçante, une vendeuse, une masseuse et une « rentière ». Quatorze d’entre elles sont déclarées « sans profession », et pour neuf autres, la profession n’est pas précisée. L’arrestation et l’incarcération d’un certain nombre de femmes sont liées à celle d’un proche – conjoint, fils ou frère – parce qu’« adhérent à un organisme de collaboration ». Parmi les principaux, citons la Légion française des combattants (LFC), le Service d’ordre légionnaire (SOL), la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), le Parti populaire français (PPF) et la Milice.

 Camp de détention de Mauzac

Sur la douzaine de baraquements que compte la prison, deux sont consacrés aux femmes. Le 9 juin 1944, Michel Danner, président cantonal de la LFC à Lalinde (Dordogne), est écroué à Mauzac avec son épouse. Il décrit ainsi les lieux : « Ce camp est un vaste quadrilatère entouré de cinq rangs de barbelés et flanqué de miradors. Des baraques, sans étage, et primitivement construites pour loger les ouvriers de la poudrerie en construction, sont séparées les unes des autres par d’autres barbelés. Les fenêtres sont tendues de barbelés, partout on ne voit que cela. Là-dessus une tristesse morne, une humidité pénétrante… (4) ». Le 1er novembre 1940, la « Prison militaire de Paris repliée à Mauzac » est ouverte, édifiée sur les fondations d’une poudrerie dont la construction a été brutalement et définitivement abandonnée à la suite de l’armistice du 22 juin 1940.

Dernières offensives allemandes en Bergeracois

Le 10 juin 1944, à Bergerac, la garnison allemande du lieutenant Bentz (stationnée à la caserne Chanzy), reçoit le renfort de la 11e Panzerdivision commandée par le major commandant Bode. À l’euphorie qui a suivi le débarquement allié succèdent, quelques jours plus tard, la terreur et l’effroi. Craignant de voir les Allemands pousser jusqu’à Mauzac, le capitaine Cerisier envisage le transfert des prisonniers. Il ne conçoit pas que les « collabos » puissent tomber aux mains des Allemands. Ils en savent trop et mettraient en danger les différents groupes de résistants de la région. Le 14 juin, Cerisier tente, sans succès, de les transférer à la sous-préfecture de Sarlat. Le 19 juin, huit aviateurs de la Luftwaffe ainsi que deux « collaborateurs » sont conduits à la prison militaire pour y être écroués. Auparavant, ils sont exhibés à Lalinde, chef-lieu de canton. Membre du groupe Cerisier, Michel Gaussen témoigne : « J’en garde un souvenir très précis, c’était le jour de mes 20 ans ! On les a fait remonter à pied la rue principale. J’accompagnais le cortège, l’arme à la main. La foule, hystérique, insultait et frappait les deux collabos, alors qu’elle respectait les Allemands. Ils portaient la tenue militaire gris souris des aviateurs de la Luftwaffe. Il y avait parmi eux un Feldwebel [sous-officier : sergent-major ou adjudant] (5) ».

Il n‘y avait pas un regard de pitié pour elles.

Le 21 juin, au terme d’une lutte acharnée, la 11e Panzerdivision reprend à la Résistance les villages de Mouleydier et de Pressignac, puis les incendie. On dénombre 23 morts à Mouleydier et 35 à Pressignac. Vers 16 heures, la décision est prise d’évacuer la prison militaire de tous ses prisonniers, « droit commun » exceptés. Deux cents prisonniers environ sont alignés sur la route, en colonnes par quatre. Ils sont encadrés par des maquisards en armes. Les aviateurs allemands ouvrent la marche, les femmes sont en queue de cortège. Le convoi part en direction du village de Mauzac, franchit la Dordogne sur le pont ferroviaire qui enjambe la rivière, puis prend la direction de Badefols-sur-Dordogne. Arrivés au village de Badefols, dix-huit membres du groupe sont libérés par le colonel Druilhe, alias Driant (il jouera un rôle de premier plan lors de la libération de la ville de Bordeaux). Par contre, les huit Allemands ainsi que huit autre prisonniers, « collaborateurs notoires », sont conduits au domaine de Barbe, PC du groupe Pierrot. Ils sont fusillés le lendemain en représailles des événements de Mouleydier et de Pressignac, puis sont enterrés dans deux fosses communes situées sur la commune voisine de Bourniquel. Une note des RG fait état de l’exhumation de ces corps, le 12 décembre 1944, et confirme qu’au lieu-dit La Châtaigneraie se trouvait « une fosse renfermant huit corps d’Allemands » (6) ». Huit autres corps sont identifiés avec mention du nom, de la qualité et du motif probable de l’exécution. Parmi eux, trois Italiens, les frères R…, collaborateurs présumés. Arrêtée à Badefols le 20 août, leur sœur Maria, âgée de 37 ans, cultivatrice, est conduite à la prison de Mauzac. Écrouée ce même jour, elle y reste internée jusqu’au 7 décembre 1944. Le 22 juin 1944, 130 des prisonniers de Mauzac, hommes et femmes, sont conduits à Saint-Cyprien (Dordogne). Ils sont enfermés dans l’un des bâtiments du vaste entrepôt des Tabacs. « Délivrés » par les Allemands, ils quittent les lieux peu après. Le 25 juin, sur la place de l’Église, à Bergerac, le commandement allemand organise une cérémonie de propagande au cours de laquelle les prisonniers sont remis aux autorités françaises, puis aux familles. Avant de libérer les « captifs », les Allemands ne se privent pas de les questionner. Quelques-uns d’entre eux parlent, désignant parfois nommément certains des membres de la Résistance, ainsi qu’en témoigne un rapport trouvé à la Feldgendarmerie de Bergerac après le départ des Allemands (7) ».

Les commissions d’épuration

En novembre 1943, l’Assemblée consultative d’Alger met en place les dispositions principales de l’épuration administrative, politique, puis celles visant la collaboration économique. Le 15 mars 1944, le Conseil national de la Résistance (CNR) met sur pied un programme qui prévoit la création de Comités départementaux de libération (CDL). Dans un document du 23 mars 1944, le CNR définit les statuts des CDL. L’article 5 stipule notamment que « pour faciliter la tâche des futurs pouvoirs publics », seront préparées « les mesures immédiates d’épuration et de neutralisation des traîtres ». Le jour venu, les consignes sont appliquées… plutôt deux fois qu’une !

« L’affaire Bayard » en est la parfaite illustration. Le 20 janvier 1948 s’ouvre devant le tribunal militaire de Bordeaux le procès de Charles Martin, alias Bayard. Ce dernier est « accusé de coups et blessures volontaires, de complicité d’homicide volontaire, de meurtre, d’arrestations arbitraires et séquestrations de personnes et de biens ». Il est impliqué dans l’exécution, le 7 juin 1944, du curé, du médecin, du dentiste et du maire d’Issigeac (Dordogne), présumés « collaborateurs » et « anticommunistes ». Martin reconnaît avoir exécuté d’une balle dans la nuque, pour des raisons qui demeurent obscures, son propre lieutenant, Goulfié. Et enfin, il est tenu pour responsable des tortures infligées à « la femme V., dont le mari était prisonnier, connue dans le pays pour son inconduite notoire avec les Allemands ». Le journal Sud-Ouest du 22 janvier 1948 rapporte qu’elle fut finalement exécutée par « le capitaine géorgien Sacha », après avoir subie d’atroces sévices : « On la déshabilla, on la frotta avec des orties puis on la mit à réfléchir dans le parc des cochons. Nouvelle frottée d’orties, suivie d’un bain de pieds à l’eau bouillante et d’une flagellation à coups de ceinturon. Puis on la brûla sur tout le corps à la cigarette et au fer rouge, avant de lui imbiber les poils à l’éther pour y mettre le feu. Enfin, on la pendit par les bras, après un bain de siège à l’eau bouillante, et avant de l’abattre le lendemain d’un coup de revolver, on exerça de savantes pressions sur différents points de sa colonne vertébrale (…) Bayard prétend être parti après la “séance” d’orties. »  (8) .

Tous les complices des boches doivent être châtiés et le châtiment, c’est la mort !

De peur que ne s’installe une situation de complète anarchie et que ne se poursuivent les dérapages du mois de juin, l’état-major FFI de la 5e région militaire (à Limoges) transmet aux différentes formations la circulaire « Discipline et Réquisitions ». Le ton est très ferme : « Il ne peut être toléré que parmi les soldats FFI se trouvent quelques mauvais éléments qui, sur leur propre initiative, et sans ordre écrit de leur chef chargé de cette mission, réquisitionnent ou pillent, discréditant ainsi les Forces Françaises de l’Intérieur (…) En conséquence, il est ordonné à tous les chefs, à chaque échelon, de prendre leur tâche à cœur, de fournir un rapport et de punir impitoyablement ceux qui n’obéiraient pas aux directives transmises par eux. » D’un groupe à l’autre, les instructions sont différemment perçues et appliquées. Un exemple de « punition impitoyable » est rapporté par Émile Guet, du groupe Ponton-Martin : « Dans la région d’Eymet [Dordogne], à Serres-et-Montguyard, une femme dont le mari était prisonnier de guerre en Allemagne est venue voir notre chef, le commandant André Bonnami [alias Ponton-Martin], afin de porter plainte pour viol. Un tribunal militaire a été constitué et les deux accusés, B. et P., ont été déclarés coupables et condamnés à mort. Un peloton d’exécution a été formé et treize volontaires ont fusillé leurs deux copains! Un certificat de complaisance a été fourni à la veuve de B. pour qu’elle obtienne la carte de combattant… elle avait deux enfants » (9).

Le mercredi 29 août, 3 000 personnes assistent à un rassemblement qualifié de « premier meeting populaire du Front National », place de la République, à Bergerac. Les orateurs se succèdent et en clôture s’exprime le représentant des FTPF, Yves Péron, alias Caillou, ancien prisonnier politique interné à Gurs, Mauzac et Nontron, futur député communiste de la Dordogne. Il demande que « justice soit faite contre les traîtres, les tortionnaires de nos patriotes emprisonnés » et déclare : « Tous les complices des boches doivent être châtiés et le châtiment c’est la mort ». L’assistance, enthousiaste, « applaudit frénétiquement ». Dans cette même édition du 2 septembre 1944, sous le titre « Sus aux traîtres ! », le journal Bergerac Libre rapporte qu’en Bergeracois les 155 premières arrestations sont loin d’être définitives : « Les enquêtes et interrogatoires se poursuivent activement. Les femmes ayant eu des relations avec les boches ont été tondues. D’autres suivront bientôt. Avec le concours de la population, nous espérons arriver bientôt à assainir notre ville. » Le journal communiste reconnaît que « des omissions ou des erreurs ont pu être commises » lors de la confection des listes de suspects et la constitution des dossiers. C’est donc « pour remédier aux unes et aux autres que nous prions le public de nous faire connaître le nom des personnes ayant eu une attitude antifrançaise, appuyé de faits précis ». L’appel à délation est on ne peut plus clair.

La forte présence de résistants armés, entourant les tondues, « légitime » et « légalise » les tontes de Bergerac, septembre 1944.

Le journal Les Voies Nouvelles du 19 septembre 1944 reconnaît bien « quelques excès », mais qu’il ne faut « ni grossir, ni exagérer », s’empresse d’ajouter l’auteur de l’article. « Oui, les réactions du peuple sont rudes, mais saines. Oui, des gens ont été hués et malmenés dans les rues, mais c’étaient des traîtres. Oui, il a pu y avoir des erreurs, mais elles ont déjà été réparées. N’oublions pas que les excès possibles ont été la réaction spontanée et au grand jour d’un peuple trop longtemps opprimé, affamé, trahi. Ses débordements ont des excuses. Voyons-y un sursaut de vitalité et de justice, un réveil de patriotisme. » La presse gaulliste semble, quant à elle, plus mesurée, à l’exemple de l’hebdomadaire Combat républicain du 17 septembre 1944, qui, sous le titre « Justice et humanité », invite les magistrats à juger avec justice, sévérité mais humanité. Il rappelle que « le moindre doute doit être favorable à l’accusé dont la défense doit être assurée comme il convient dans une République qui est la gloire du monde civilisé, la République des droits de l’homme et du citoyen. Ne vaut-il pas mieux absoudre un coupable que de fusiller un innocent ! » Les propos invitent à l’apaisement. Excessivement rare dans le contexte d’une épuration que l’on peut encore qualifiée de « sauvage », ce discours décalé mérite d’être signalé.

Puis une commission d’Épuration départementale est formée qui, par voie d’affiches et de presse, sollicite la collaboration du public. Elle conjure le citoyen de faire « œuvre civique ». Le quotidien bergeracois France libre du 26 septembre 1944 donne de la voix : « Allons messieurs, allons mesdames, un peu de courage! Il faut punir tous ceux qui ont trahi leur patrie. C’est le moment de faire justice. Si vous attendez, il sera trop tard. Ayez donc le courage de signaler par écrit en signant lisiblement et en indiquant votre adresse, tous les faits de tractation avec l’ennemi (…) Tous ceux qui ont des renseignements intéressants concernant des coupables et qui ne les communiquent pas à la commission d’épuration commettent une mauvaise action. Par peur des responsabilités, par égoïsme, par lâcheté, ils empêchent la Justice de faire son œuvre. Ce sont de mauvais Français » (10).

Jacky Tronel
chercheur associé au projet « Prison militaire du Cherche-Midi », à la Maison des Sciences de l’Homme, Paris. Membre du comité scientifique de la revue « Histoire pénitentiaire ». Éditeur du blog Histoire pénitentiaire et Justice militaire.

Cet article a été publié dans le numéro 17-18 du magazine « arkheia ».

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Sources et notes :

  • (1) Nom donné aux Nord-africains composant la Hilfspolizei (police auxiliaire allemande).
  • (2) Sauf indication, toutes les sources proviennent des Archives départementales de la Dordogne (Périgueux).
  • (3) Registres d’écrou, dépôt central d’archives de la Justice militaire, Le Blanc (Indre).
  • (4) Bernard Lefèvre, Noir Périgord – L’épuration en Dordogne de 1944 à 1945, Paris, Éditions des Écrivains, 2001.
  • (5) Entretien du 19 octobre 2002, à Manzac-sur-Vern (Dordogne).
  • (6) Renseignements généraux de Bergerac, 21 décembre 1944. Le nombre des prisonniers allemands arrêtés puis exécutés varie de sept à neuf selon les sources.
  • (7) Archives départementales de la Haute-Vienne (ADHV), 185 W 3/40.
  • (8) Condamné le 29 janvier 1948 par le tribunal militaire de Bordeaux à dix ans de réclusion et 20 ans d’interdiction de séjour, Charles Martin bénéficie d’une remise en liberté le 28 décembre 1949, au bénéfice d’une grâce présidentielle.
  • (9) Entretien du 10 septembre 2005, à Gardonne (Dordogne).
  • (10) Organe officiel d’informations de l’état-major des Corps francs de la libération nationale (FFI) Dordogne-Sud.

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