Pierre Gonthier, romancier, nouvelliste et poète périgourdin, est membre de la Société des Amis de la Poésie de Bergerac, de l’Institut Eugène Le Roy et de l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord. En septembre 2014, Pierre Gonthier est couronné à Metz du Grand Prix International de Poésie, pour l’ensemble de son œuvre (prose et poésie), par la Société des Poètes et Artistes de France, sous l’égide de l’Elysée.
Évènement littéraire au Vieux logis
Le Vieux Logis, à Trémolat, c’est le prestige d’un établissement de renommée internationale, fleuron du bon goût à la française, l’univers de Bernard Giraudel, son propriétaire, l’une des meilleures tables du Périgord, assortie d’un cadre luxueux, raffiné et plein de charme.
Mais voilà, l’hôte du lieu est aussi homme de l’Art. Passionné de patrimoine et conteur infatigable, il manie les mots avec bonheur et contribue généreusement à célébrer le Périgord et sa vie culturelle.
Après la présentation, en septembre dernier, du livre « Amoureux du Périgord », puis une rencontre occitane avec Jean Bonnefon et autres amis de cette langue traditionnelle, Bernard Giraudel recevait, le 29 octobre 2014, Madame Véronique Flabat-Piot, présidente de la Société des Poètes et Artistes de France. Un évènement : Pierre Gonthier reçut ce jour-là le Grand Prix International de Littérature 2014 pour l’ensemble de son œuvre (prose et poésie) et ce, sous l’égide du Président de la République.
Écrivain régionaliste connu d’un large public, il puise l’essentiel de son inspiration dans l’évocation du « temps d’avant », au plus profond de son enfance périgorde. Ses ouvrages aux titres évocateurs : « La Galope », « Encres violettes », « L’enfant qui parle à la rivière », collectionnent les prix (Escale du livre de Bordeaux, Prix Gargantua de poésie gastronomique, Prix Guy de Lanauve). Son dernier titre, « L’Auberge du Souviens-t’en » est retenu, avec d’autres, pour le Prix Périgord, en décembre.
Outre Bernard Giraudel, ravi par la distinction décernée à son très proche ami, la remise de prix réunissait Annie Delpérier, présidente de l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord, Michel Testut qui avait connu la même distinction il y a quelques années, Jacques Saraben, illustrateur de l’ouvrage « En Périgord, le plus proche des pays Lointains ».
Magie et douceur du soleil d’automne, ambiance chaleureuse et courtoise rajoutaient à cette cérémonie une couleur toute particulière tout en honorant la vitalité de plus en plus reconnue des lettres périgordes…
Françoise Cheyrou
Photos Jacques Saraben