C’est un document d’archive ayant appartenu au résistant bergeracois Raymond Berggren, mort en déportation au camp de Buchenwald, qui atteste la venue de Sante Garibaldi à Bergerac, le 14 mai 1939.
Autorail contre auto – Mercredi 3 janvier [1940], l’autorail de Bergerac-Périgueux par Vergt, qui part de Bergerac à 9 h., a tamponné, à Pombonne, une auto sortant de son garage. L’auto a été projeté à 20 mètres ; l’autorail, sortant de ses rails, s’est mis en travers de la chaussée, son avant dans le fossé. L’auto était montée par deux permissionnaires, M. Roger Audoin, 25 ans, et M. Maurice Cheyrol, 27 ans. Ce dernier a été blessé à la tête et à la clavicule gauche qui a été fracturée. Le Parquet s’est transporté sur les lieux dans la soirée, pour son enquête. — Le Journal de Bergerac, édition du 6 janvier 1940.
Le Tramway du Périgord dit « Le Tacot » a circulé entre le 12 février 1912 et le 1er avril 1949 de Bergerac à Vergt puis Périgueux. (Départ de Bergerac en gare de marchandises du PO – « Paris-Orléans », devenu SNCF – puis suivait la gare « Bergerac La Moulette »). Le déraillement représente un autorail Billard de 1937. C’était un autorail léger sur boggies à deux postes de conduite qui avait succédé aux machines à vapeur type 030T. Construit par les établissements Billard, à Tours, long d’une douzaine de mètres, ce modèle A80D comptait 32 places assises (hors strapontins). Après 1949, les trains ont été remplacé par des autocars de couleur bleue, « les CFD » (Chemins de fer départementaux).
Patrick Amiguet
