Souvent artificielle, la motte castrale est constituée de la terre tirée du fossé circulaire qui l’entoure. Le fossé, parfois en eau, peut être bordé par un remblai de quelques mètres de haut, surmonté d’une palissade en bois qui délimite la « basse-cour ». La motte est surmontée d’une tour en bois, de plan rectangulaire, haute de plusieurs étages. C’est elle qui assure la surveillance, mais son rôle défensif peut être renforcé par une palissade propre qui circonscrit la « haute cour ». L’accès s’effectue par une barbacane, enceinte avancée qui emjambe le fossé et la palissade principale. — La France médiévale, Éditions Gallimard.
On définit une motte castrale comme un tertre surmontée d’une construction en bois. C’est une sorte de motte de terre conique, aux flancs pentus, dont l’inclinaison est en moyenne de 30° et dont la hauteur se situe entre 10 et 60 mètres (selon le Dictionnaire du moyen-âge de Gauvard).
Pour la plupart des chercheurs, surtout les archéologues, la motte castrale serait apparue dans les dernières décennies du Xe siècle ou les premières du XIe siècle, pour répondre aux rapides raids vikings et sarrasins. La défense s’organise donc localement autour des mottes, rapides à construire, selon un modèle transposable partout, et peu onéreuse puisque construite avec des matériaux peu coûteux, principalement le bois, facile à se procurer et à transporter par flottage, lorsqu’il n’est pas disponible dans un voisinage immédiat. Tant et si bien que la motte castrale fait partie du paysage de l’Occident chrétien jusqu’à la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe, époque à laquelle elle est progressivement remplacée par le château-fort.
De nombreuses fouilles archéologiques ont révélé que les mottes étaient des objets artificiels (ou partiellement), généralement faits de terre ou de gazon, structurés en couches de consolidation et érigées rapidement. Sur la Tapisserie de Bayeux, une vignette montre des paysans bâtissant la motte d’Hastings (Hesteng ceastra). On pense qu’avec les moyens de l’époque, 2 000 journées homme, soit vingt journées à une centaine de travailleurs ou trois mois à une trentaine d’ouvriers pouvaient suffire à la construction d’une motte castrale. Le cône avait un volume total de l’ordre de 5 000 m3. En général, les mottes avaient un diamètre à la base de 30 mètres, un diamètre sommital de 10 m et une hauteur de 10 m. (1)
Le droit de fortifier est alors entre les mains des comtes, bien souvent jaloux de la puissance de leurs vassaux (les revirements d’alliances étant fréquents), et donc peu enclin à donner leur autorisation. La France commence pourtant à se couvrir de bâtiments fortifiés, généralement en bois, plus rarement de pierre. La motte devient rapidement l’élément fort de l’organisation spatiale de l’an mil. C’est également un élément majeur de la structuration de la féodalité dans l’Occident médiéval qui donnera naissance à une nouvelle entité administrative, la châtellenie. Selon le castellologue Philippe Durand le château de l’an mil remplit trois fonctions : la résidence seigneuriale, la défense (naturelle ou passive) et enfin le symbolisme culturel et social.
Érigé sur des promontoires de terre, naturels ou artificiels, ces mottes castrales se résumaient la plupart du temps à une simple tour de guet entourée de palissades en bois et d’un fossé. Souvent artificielle, la motte féodale est constituée de la terre tirée du fossé circulaire qui l’entoure. Le fossé, parfois en eau, peut être bordé par un remblai de quelques mètres de haut, surmonté d’une palissade en bois qui délimite la « basse-cour », celle-ci renfermant les bâtiments nécessaires à la vie du château. La motte est surmontée d’une tour en bois, de plan rectangulaire, haute de plusieurs étages. C’est elle qui assure la surveillance mais son rôle défensif peut être renforcé par une palissade propre qui circonscrit la « haute cour », la partie supérieure réservée au seigneur, aux hommes en armes et, bien évidemment, à sa famille.
Ces fortins constituaient une défense amplement suffisante pour répondre aux enjeux militaires des IXe et Xe siècles : contrer les razzias de troupes très mobiles, souvent peu importantes en termes d’effectifs, et dépourvus de matériel de siège. Toutefois, avec les progrès des techniques de sièges, la poliorcétique, ils seront constamment renforcés et modernisés. La vulnérabilité au feu sera d’ailleurs la principale raison pour laquelle le bois sera délaissé au profit de la pierre, d’où cette généralisation des châteaux de pierre qui apparurent relativement rapidement, de la fin du XIIe siècle au début du XIIIe siècle.
En Périgord, il ne reste que peu de vestiges des premières citadelles construites lors des invasions vikings des IXe et Xe siècles. En fait, nos plus anciens châteaux datent du XIe siècle, période à laquelle se crée peu à peu la société féodale. C’est pourtant à partir du haut moyen-âge que la province se dote d’ouvrages défensifs. Dans les régions les plus accidentées du Périgord, ce sont souvent des sites troglodytiques qui sont aménagés pour la surveillance des vallées. Mais lorsque les sites naturels n’offraient pas d’abris ou de points d’ancrage pour les défenses, on érigeait alors ces mottes castrales qu’on tentait d’élever le plus haut possible. Ces mottes servirent plus tard à l’édification de châteaux-forts, bien moins vulnérables.
Quelques exemples de mottes castrales en Périgord
Tour de Piégut
Le bourg de Piégut-Pluviers (24360) est dominé par la haute silhouette d’un donjon circulaire de 23 mètres, couronné de mâchicoulis, unique vestige d’un château construit sur une motte castrale, héritier possible de quelque oppidum (place forte gallo-romaine).
Dès le IVe siècle, le Limousin comme le Périgord sont érigés en Comtés. La châtellenie de Nontron appartient au Limousin. Nontron étend alors son influence sur vingt-deux châtellenies comprenant soixante-douze paroisses. Dans les années qui suivent, les vicomtes de Limoges auront à défendre leurs terres à plusieurs occasions contre les Normands. C’est ainsi qu’ils érigent des tours de guet en bois, véritables postes d’observation, sur les mottes qui jalonnent leurs possessions. Il est vraisemblable que le château de Piégut, au même titre que ceux de Champniers ou de Châlus trouve ses origines dans ces constructions primitives.
C’est au XIIe siècle qu’on a dérasé et terrassé ce tertre de granit pour y ériger la tour médiévale de Piégut. Comme la tour de guet en bois précédemment construite vers le IXe siècle, ce nouvel édifice allait permettre de défendre la route de la capitale du limousin. Elle est aujourd’hui le seul vestige d’une forteresse médiévale, propriété du vicomte de Limoges. Sa courtine polygonale était renforcée de tours circulaires. C’est au centre de cet édifice que l’on peut toujours admirer le donjon circulaire, en bel appareil de granite. Il mesure 23,10 mètres de haut et 7 mètres de diamètre. Il comptait 3 étages voûtés de coupoles avec une vis d’escalier aménagée dans l’épaisseur du mur. Il faut aujourd’hui une échelle pour atteindre la porte du rez-de-chaussée et l’employer encore pour parvenir au premier étage. Ce donjon conserve des traces de sa couronne de mâchicoulis. Il témoigne de l’ampleur défensive de l’édifice originel.
Situé au croisement de plusieurs provinces, le château est très tôt confronté aux vicissitudes de l’histoire : en 1199, Richard Coeur de Lion assiège la forteresse peu avant qu’il ne reçoive, tout près de là, à Châlus, la flèche qui lui fut fatale. En 1569, l’armée calviniste met à sac les lieux, suivie par les soldats de la Ligue et les Croquants en révolte.
La Tour de Piégut est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1946.
Notes :
- Jacques Lagrange (2005). Le Périgord des mille et un châteaux.
- Guy Penaud (1996). Dictionnaire des châteaux du Périgord.
- Hervé Lapouge. Anciennes Demeures du Périgord, arrondissement de Nontron.
- Le Journal du Périgord.
- Site du Ministère de la Culture, Base Architecture-Mérimée, direction de l’Architecture et du Patrimoine, notice n° PA00082766.
Motte de Grésignac
L’origine de la commune La Chapelle-Grésignac (24320) remonte à l’époque médiévale, dont il reste essentiellement comme témoin une motte, au lieu-dit Grésignac. Il s’agit d’un « fort gaulois » où l’on retrouve de nombreuses pièces de monnaie, et qui est identifié en 1981 comme un site castral. Citée dès 1242 dans les textes comme « castrum de Greziniaco », cette ancienne motte féodale élevée vers les XIe et XIIe siècles sert alors à la défense du bourg mais aussi de toute la vallée de la Pude qu’elle surplombe.
En 1365, Grésignac était rattachée à la châtellenie de la Tour blanche, enclave de l’Angoumois. Sa motte relevait ainsi de l’évêché d’Angoulême. Elle témoigne de la puissance des seigneurs angoumoisins de Lageard, qui étaient également sires de Grésignac et Cherval. Dépendante de l’évêché d’Angoulême, elle symbolise la puissance des seigneurs du lieu. L’édifice fortifié, tertre artificiel de terre, se trouve avec sa basse-cour, sur une terrasse élevée.
Le terte artificiel en terre adopte la forme d’un cône tronqué de 350 pieds de circonférence. La motte est placée sur une terrasse élevée en terre et de forme ovale, qui était occupée par la basse-cour. La hauteur totale du site, dont le plan est bien conservé, culmine à 146 mètres. Il est vraisemblable que des souterrains s’étendent au pied de la motte. Le tracé des fossés est conservé mais le site ne conserve aucun vestige des palissades en bois.
Ce castrum, ou place forte, qui défendait la vallée de la Pude était composé d’une partie haute qui supportait le donjon en bois et d’une partie basse, la bassecour, où les dépendances et logements étaient construits. Cet espace affecté aux services était ainsi dominé par la tour, expression du symbole seigneurial.
Si les palissades en bois ont aujourd’hui disparu ainsi que les bâtiments de la place-forte, il demeure les fossés.
Notes :
- Hervé Gaillard (1997). Carte archéologique de la Gaule, La Dordogne.
- Site du Ministère de la Culture, Base Architecture-Mérimée, direction de l’Architecture et du Patrimoine, notice n° IA24000866.
Motte féodale du Chalard
La motte féodale correspond à l’emplacement de l’ancien château du seigneur de Saint-Paul-la-Roche (24800). Il s’agit de l’ancien fief de différentes familles nobles telles les Bestenc au XIIIe siècle, les Vigier, au XIVe siècle puis les Lamberties. En 1350, on parle du « Repayrium del Chaslar » situé sur une colline dominant le vallon du ruisseau de la Rochille.
L’existence du château remonte au XIe siècle. À cette époque, il se présente probablement comme une construction en bois entourée d’une palissade, d’un premier fossé rapproché et d’une seconde palissade avec fossé. Tout ceci formant une cour assez vaste pour contenir plusieurs habitations.
L’eau remplissant les fossés est amenée depuis une fontaine, située à 400 mètres de là, grâce à un aqueduc.
Par la suite, la pierre remplace le bois. Cependant, aucune trace ne subsiste puisqu’au XVe siècle, le château est détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. En l’assiégeant, le vicomte Boson II de Turenne fut Tué.
Aujourd’hui, l’immense tas de terre recouvert de fougères et entouré de chênes témoigne de la présence de l’ancien château. À travers les ronces, on devine les soubassements, l’entrée des anciens souterrains et les fossés à demi comblés.
Notes :
- Guy Penaud (1996). Dictionnaire des châteaux du Périgord
- Pierre-Henri Ribault de Laugardière (1992). “Monographie des villes et des cantons de Lanouaille et Jumilhac-Le-Grand”.
Ruines du château de Gurson
Poste de vigie dès le haut moyen-âge, la motte de Gurson, située à Carsac-de-Gurson (24610), conserve, au cours des siècles, son importance stratégique. Ce château était le siège d’une châtellenie composée de cinq paroisses. Étymologiquement, Gurson proviendrait de gortia, « haie épineuse », dont le premier château construit en bois est entouré. La première mention du site date de 1105. En 1192, il est question du « Castrum de Gorson ». Cette forteresse médiévale a subi des destructions à diverses reprises – en particulier, en 1252, le roi d’Angleterre, Henri III, ayant ordonné sa destruction – entraînant des reconstructions dont la plus importante est celle du XIVe siècle. Les bases des tours qui subsistent datent de cette époque. Vers 1377, il est à nouveau détruit par les troupes du duc d’Anjou, frère de Charles V, et de Duguesclin.
C’est Archambaud de Grailly, vicomte de Castillon, qui le fait reconstruire après 1380, puis, au XVIe siècle, des aménagements sont apportés. C’est à l’une des comtesses, Diane de Foix-Cancale, que Montaigne dédia le chapitre des Essais « De l’institution des enfants ». Le château reçut les visites de Henri III et Henri IV. Entre 1610 et 1615, le château est agrandi et embelli pour le mariage de Frédéric de Foix, comte de Gurson, et de Charlotte de Caumont de Lanzun, petite-fille de la belle Corisande, comtesse de Guiche. Frédéric, grand sénéchal de Guyenne, fait alors construire le château bas avec son châtelet d’entrée qui existe encore, afin d’y loger sa compagnie de cent hommes d’armes.
Le vieux château est définitivement abandonné à partir de 1714. Sa démolition est déjà commencée en 1729 et achevée en 1774. Devenu une carrière, chacun pouvait y puiser à sa guise, les déblaiements des ruines ne devant être consciencieusement réalisés qu’à partir de 1839. En 1962, les ruines ont été énergiquement débroussaillées par les habitants. Il ne reste que des pans de mur d’une tour du XIVe siècle et du grand escalier Renaissance du début du XVIIe siècle. La prison et la salle de justice au-dessus sont construites en bas au milieu du XVIIIe siècle.
Le château bas est habité par les mêmes propriétaires depuis la Révolution et les ruines de l’ancien château sont inscrites aux Monuments historiques depuis 1948.
Notes :
- (2005). Histoire et chroniques du Pays de Gurson
- Léonie Gardeau (1992). Gurson Montaigne terres d’histoire.
- Guy Penaud (1996). Dictionnaire des châteaux du Périgord
- Site du Ministère de la Culture, Base Architecture-Mérimée, direction de l’Architecture et du Patrimoine, notice n° PA00082439.
Motte castrale de la châtellenie de Monclart
La motte castrale de Saint-Félix-de-Villadeix (24510), fortification de terre et de bois, est à mettre en relation avec la mutation politique, économique et institutionnelle, qui marque la fin de la période carolingienne. Elle est en effet liée à l’essor de la puissance châtelaine, qui cherche à asseoir son autorité sur le plat-pays.
La motte castrale est une structure réalisée en terre et bois, elle est aisée à édifier. Grâce à cet habitat fortifié, les seigneurs étendent leur mainmise sur le terroir, donnant naissance à une nouvelle entité administrative, la châtellenie. Celle-ci comprend les maisons de chevaliers, qui eux aussi élèvent des mottes.
Telle est probablement l’origine de la motte castrale de Saint-Félix-de-Villadeix, située sur l’espace de la châtellenie du castrum de Monclart. Elle portait une tour castrale et en contrebas, une enceinte à palissades enserrait la cour où se trouvaient la résidence du seigneur et ses dépendances. Elle a été présentée par l’abbé Audierne, en 1851, comme un mégalithe.
Le fossé de la motte castrale de Saint-Félix-de-Villadeix est encore bien prononcé sur une grande part de sa périphérie. L’ensemble a fait l’objet d’une restauration en 1996.
Notes :
- Association de la Pierre Angulaire (2001). Atlas du patrimoine d’hier et d’aujourd’hui en pays lindois.
Tumulus celtique, motte castrale de Saint-Géry
Sur la commune de Saint-Géry (24400), en venant de Mussidan et en se dirigeant vers Le Fleix, on peut voir sur la gauche un « tumulus celtique à incinération ». C’est une motte castrale, utilisée aux temps protohistoriques et médiévaux, comme point de contrôle sur le trajet de la voie romaine. Les mottes étaient des constructions de terre, qu’on tentait d’élever le plus haut possible. Leur fonction souvent défensive venait en complément des édifications en pierre.
Notes :
- Conseil régional d’Aquitaine.
Motte de Bourzac
Au lieu-dit Bourzac, commune de Nantheuil, à l’extrémité d’un plateau calcaire du versant est de la Lizonne, sur un talus artificiel de grande hauteur, s’élève dès le XIe siècle le fief des Raymond, seigneurs de Vendoire, qui dépend alors de l’Angoumois et non du Périgord. C’est l’une des fortifications de terre les plus importantes du Périgord.
Le premier château dit de Bourzac (« castrum de Borziaco » au XIIIe siècle) s’élève sur une motte, dominant de manière stratégique la vallée de la Lizonne dont les eaux creusent des fossés défensifs autour de ses murailles.
Cité comme "castellum Bordacum" dès 1100 et "castrum de Borziaco" au XIIIe siècle, Bourzac est également cité comme chef-lieu de châtellenie en 1365. Ancien fief des Raymond, cette châtellenie ne relevait pas du comté de Périgord, mais de l’évêché d’Angoulême ; 12 paroisses en dépendaient. La motte de Bourzac, qui fut érigée avec son château en bois au XIe siècle, était encore environnée de vestiges de murailles et de morceaux de briques au milieu du XIXe siècle. La tour en pierre qui était en partie en place provient d’aménagements postérieurs à la forteresse d’origine.
Le site défendait les limites du Périgord et surveillait les passages par la vallée de la Lizonne. Le choix de son emplacement était stratégique puisque la motte tirait profit, pour sa défense, de fossés creusés et alimentés par les eaux de la rivière grâce à l’aménagement de barrages. De plus, les prés tourbeux aux abords de la Lizonne, transformés en marécages, lui apportaient une certaine protection.
Assiégée par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, la motte est alors abandonnée au début du XVe siècle et on déplace la châtellenie de Vendoire, qui devient chef-lieu. Un autre château-fort, flanqué de tours et de pavillons ornés de larges meurtrières, est alors construit au pied de la motte au XVe siècle, mais est ruiné lors des guerres de Religion. Du second château, il ne restait plus, au XIXe siècle, qu’un simple pavillon.
Le talus artificiel actuel en terre, d’une grande hauteur, était constitué de deux enceintes protégées par des fossés remplis d’eau. La plate-forme supérieure de la motte, où s’élevait à l’origine une construction en bois et où aujourd’hui une statue est campée, s’élève au bord d’une première enceinte circulaire qui possédait des remparts et deux tours. La plate-forme de cette enceinte servait de cour. La seconde enceinte circulaire forme la base du site ; sa plate-forme était la basse-cour réservée aux logements des serviteurs ainsi qu’aux dépendances, et devait également être protégée par une palissade en bois. Si des murailles et des morceaux de brique sont retrouvés sur le site jusqu’au milieu du XIXe siècle, il ne reste plus de traces aujourd’hui de la construction en bois qui s’élevait sur cette motte ni de ses deux enceintes circulaires, mais on y trouve encore une statue.
Notes :
- Jean Secret (1966). Le Périgord des châteaux, manoirs et gentilhommières.
- Site du Ministère de la Culture, Base Architecture-Mérimée, direction de l’Architecture et du Patrimoine, notice n° IA24000895.
Notes :
- (1) Wikipedia : Motte castrale.
Crédit Photos :
- Tour de Piegut, by Michael Stuckey (Own work), via Wikimedia Commons.
- Grésignac Motte castrale, by JLPC (Own work), via Wikimedia Commons.
- Carsac-de-Gurson ruines château, by Père Igor (Own work), via Wikimedia Commons.
- Bourzac, Jack ma (Own work), via Wikimedia Commons.