Le cadre urbain des bastides

Entre le XIIIe et le XIVe siècle, on assiste à un véritable boom immobilier dans le Sud-Ouest de la France, avec la création de deux cents bastides, dont vingt-cinq en Périgord. Petites fondations ou grosses bourgades, les bastides se distinguent par leur schéma d’urbanisation rationnel. Lotissements préfigurant ceux d’aujourd’hui, elles sont caractérisés par une division égalitaire du terrain, qui facilite l’attribution de lots à bâtir et à cultiver, et la collecte des redevances, ou cens, qui y sont rattachées. N’importe quel bourg médiéval ne peut donc pas se prétendre bastide. Ce doit être une création artificielle – a novo, c’est-à-dire surgie de terre dans une zone dépourvue de constructions antérieures – obéissant à des critères stricts. (1)

Ces villages neufs qui structuraient l’organisation des campagnes résultèrent tous d’un mode de création appliquant les mêmes procédures. Qu’elles soient basques, aveyronnaises, gasconnes ou périgourdines, les bastides présentent de ce fait bien des similitudes. Les plus importantes sont un plan régulier qui s’inspire des cités romaines, l’adoption d’une charte de coutumes qui codifie la vie de la cité et une administration qui préfigure l’organisation de nos communes. Voici un bref aperçu du cadre urbain des bastides…

Un plan régulier : la standardisation et la modularité

Loin des ruelles étroites et tortueuses qui caractérisent habituellement les cités médiévales, le cadre urbain des bastides surprend pas sa géométrie, généralement en échiquier, carré ou rectangulaire, avec un réseau de rues parallèles et perpendiculaires, articulées autour d’une place centrale bordée d’arcades. Dans chaque îlot rectangulaire ainsi formé sont construit des maisons identiques. C’est un travail d’architecte qui a préalablement tracé le plan sur parchemin, en véritable urbaniste du Moyen-Âge.

« Les documents n’apportent aucune précision sur les techniques de tracé employées par les arpenteurs et les topographes de l’époque. De toute évidence le triangle de Pythagore, qui permettait de tracer les angles droits à l’aide d’une corde à douze noeuds, fut largement utilisé. Tout se passe comme si la largeur des rues charretières, c’est à dire principales, avait constitué la mesure unitaire des arpenteurs. » (1)

monpazier-place-des-cornieres-et-eglise-saint-dominiqueIl faut tout de même se méfier de ce facteur généralement retenu comme prioritaire pour identifier une bastide, car certaines agglomérations ressemblent à s’y méprendre à des bastides alors qu’elles n’en sont pas, et l’inverse est également vrai. Dans un livre écrit par les architectes de l’École de Versailles sur Les bastides d’Aquitaine, du Bas Languedoc et du Béarn, les auteurs ont constaté que plus de la moitié des fondations étaient établies « sur la croisée de deux directions perpendiculaires » et que, complétées par de nombreuses parallèles, elles avaient ainsi donné naissance à de véritables quadrillages, dans lesquels s’étaient facilement insérés les îlots d’habitation et les terrains. (2)

Ce procédé dit de la « grille orthogonale » était connu dès l’Antiquité et considéré comme le plus efficace pour construire une ville. Après les Grecs et les Romains, cette méthode est tombée dans l’oubli. Seules peut-être, un peu avant, Montauban et Aigues-Mortes s’étaient inspirées de l’Antiquité, mais le phénomène restait rare. Il a fallu attendre l’époque des bastides pour que ce procédé de « la grille orthogonale » réapparaisse.

« Le modèle de l’échiquier, avec son quadrillage parfaitement régulier et ses rues qui se coupent à angles droits, est devenu le symbole de toute bastide. Pourtant, il est loin d’être le plus fréquent ! Mais c’est tout de même cette géométrie parfaite que recherchaient les urbanistes de l’époque, bien qu’on ne puisse pas discerner de schéma général qui aurait servi pour l’ensemble des fondations. Bastides bâties à la croisée de deux axes, villages-rues dotés de quelques voies parallèles, villages en arête de poisson épousant le relief, villages circulaires, noyaux anciens étoffés plus ou moins systématiquement, la variété des plans traduit la diversité du contexte de création des villes nouvelles et de leur topographie. »(2)

L’architecture gothique et la rationalisation de l’urbanisme

L’ordonnance orthogonale des bastides rompt fortement avec les formes romanes des villes que les contemporains pouvaient observer. Une hypothèse avance que les urbanistes médiévaux se seraient inspirés des modèles romains et les auraient reproduits. Mais cette affirmation ne tient pas, car, en fait, la logique qui sous-tend le tracé quadrillé des bastides n’est pas du tout la même que celle des tracés des Romains.

Les urbanistes médiévaux ont innové, inventant un urbanisme gothique comme ils ont inventé une architecture gothique. Son originalité ne vient pas des progrès techniques, mais d’une réflexion très achevée sur le thème de la standardisation et la modularité.

Villard de Honnecourt, architecte de cathédrales gothiques, a ainsi dans son cahier de croquis conçu une rosace de 216 éléments réalisables avec seulement cinq modèles de pierre. On comprend alors qu’un des éléments principaux de l’architecture gothique soit l’arc brisé. En effet, il facilite la standardisation des claveaux d’un même arc : il est tracé avec deux courbes circulaires de même rayon, et de plus, on peut tracer à l’aide de la même courbe des arcs brisés de hauteur et de portée différentes. Cela est impossible avec le plein-cintre. Dans un même bâtiment, on peut donc employer toute une série d’arcs différents, mais tracés à l’aide du même rayon. On pourrait dire que, de même, l’urbaniste, lui, joue avec les ayrals (les parcelles). (3)

« La méthode utilisée, le tracé systématique et la structure répétitive nous amènent à la notion de rationalisation de l’urbanisme. L’efficacité du plan et la nouvelle esthétique du rationnel qu’il exprime, s’inscrivent dans un contexte idéologique en mutation lui aussi. »(1)

Les différents types de plan

L’examen des diverses bastides permet la classification suivante :

  1. Bastides à deux axes perpendiculaires — Ce sont les plus typiques, les plus élaborées et les plus nombreuses, 50 % d’entre elles comme nous l’avons déjà signalé. Elles sont formées à l’intersection de deux axes perpendiculaires et un véritable échiquier s’est constitué tout autour, avec des îlots souvent rectangulaires. Leurs contours adoptent le plus souvent une forme géométrique : carré, rectangle, parallélogramme, hexagone, et même ovale. Monpazier est l’exemple type de la bastide en rectangle à deux axes perpendiculaires.
  2. Bastides adaptées au terrain — Lorsque la topographie ne permettait pas la mise en œuvre du plan orthogonale, il fallait s’adapter au terrain. Domme est l’une de ses bastides qui s’est adaptée aux nécessités du terrain. Dans ces cas-là, les rues ne coupent pas toujours à angle droit et les îlots ressemblent bien souvent à des rectangles déformés.
  3. Bastides à un seul axe — Les fondations établies sur un seul axe sont très nombreuses, 30 à 40% de l’ensemble. Dans ce cas-là, la rue unique traverse la ville dans le sens de sa longueur, comme à Beaumont-du-Périgord. Il arrive souvent que de nombreuses transversales partent de l’axe central avec un tracé en « arête de poisson ».
  4. Bastides à enveloppement ou adjonction — Elles ont généralement été construites autour d’un noyau de maisons préexistant qu’elles ont pour ainsi dire enveloppées. L’enveloppement d’un château ou d’une église (et même abbaye) est fréquent. Ce sont parfois des castrums, sauvetés ou castelnaus qui sont le point de départ de bastides. — Voir notre page Le contexte géopolitique des fondations.
  5. Bastides circulaires — Il ne semble pas qu’il ait eu dans le Sud-Ouest des bastides auxquelles on ait volontairement donné une forme circulaire. En revanche, certains, peu nombreuses sont venues se greffer sur un noyau plus ancien ayant une forme circulaire. C’est le cas en Lot-et-Garonne, à Monflanquin.
  6. Bastides inorganiques ou embryonnaires — On ne remarque pas de plan particulier comme à Puyguilhem en Dordogne. Cela pourrait être dû soit au manque de rigueur du fondateur, soit à l’échec relatif de l’entreprise ou bien encore au fait que ces bastides ont été formées à partir de hameaux existants. (4)

L’organisation de l’espace

Voici les principaux éléments constituant le cadre urbain des bastides :

La place

Plan de la bastide de Monpazier – Illustration du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc, 1856

Plan de la bastide de Monpazier – Illustration du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc, 1856.

Absente des cités gallo-romaines, également absente des cités construites plus tard au cours du Haut Moyen-Âge, la place réapparaît et fait figure de véritable innovation. C’est l’âme du village, à l’instar de l’agora de la Grèce antique, un vide autour duquel tout s’organise. Lieux d’échanges et de fêtes, c’est surtout le centre administratif du village avec sa maison communale où siègent les consuls et sa grange aux dîmes. Elle est aussi centre commercial avec sa halle centrale (et ses mesures à grains en pierre ou en métal) qui accueille le marché dont le jour est fixé par la charte. Bien qu’elle n’occupe plus la place d’honneur, l’église garde un rôle majeur : elle marque la séparation entre le spirituel et le temporel. Elle est située le plus souvent à proximité de la place centrale, comme c’est le cas à Beaumont, Monpazier, Villefranche-du-Périgord, ou bien encore à Domme (celle de Molières est un peu excentrée, mais elle est au milieu de la bastide ; l’église de Lalinde, extérieure à la bastide, fait figure d’exception (5)). D’autre part, c’est souvent le monument public le plus remarquable de la bastide et le plus apte à offrir des potentialités défensives (Monpazier, Beaumont-du-Périgord, Villefranche).

«  … Établir la circulation sur les côtés d’une place et laisser le milieu en dehors de cette circulation a toujours été la préoccupation des planteurs de villes du moyen âge. Des pans coupés, ménagés aux retours d’équerre des maisons d’angle, permettent aux chariots d’entrer dans la place facilement les jours de marché. Nous présentons le plan d’un quart de la place de la bastide de Montpazier, et la vue perspective d’une des entrées de cette place prise du point A du plan. On voit dans cette figure comment les angles des maisons sont portés en encorbellement au-dessus des larges pans coupés qui donnent entrée diagonalement sur la place … » (6)

Les rues

Les rues se distinguaient par leurs différents types, leur nombre et leur tracé.

  • Il y avait tout d’abord les rues principales qui devaient permettre le passage des charrettes, d’où leur nom, charretières ou carreyras. En Périgord, leur largeur variait, selon les bastides, entre 7 et 8 mètres (7 à Eymet, en Dordogne, 10 mètres à Miramont, en Lot-et-Garonne). Ces rues longeaient les façades des habitations. Les rues principales étaient souvent les axes longitudinaux.
  • Venaient ensuite les rues secondaires dites transversales ou traversières puisqu’elles coupaient fréquemment les rues principales. Moins larges que ces dernières, leur largeur moyenne variait généralement de 5 à 6 mètres. Elles pouvaient exceptionnellement descendre jusqu’à 2,50 mètres comme à Monpazier.
  • Pour desservir l’arrière des parcelles, il y avait également des venelles, larges de 1 à 3 mètres, dites carreyrou.
  • Enfin, les maisons étaient séparées les unes des autres par un androne, un intervalle non-bâti de 25 à 40 cm qui individualise les constructions. Il sert d’égout et de pare-feu.

Généralement compris entre 1 à 8, le nombre de rues longitudinales variaient en fonction de l’importance de la Bastide. L’axe principal se doublait généralement de plusieurs parallèles, au maximum huit, comme à Marcia (Gers). Parfois, il n’y avait qu’une seule rue, comme à Bassoues dans le Gers. Dans ce cas, on parle de « bastides-rues » ou de « villages-rubans ».

La chaussée était fréquemment constituée de terre, mais parfois de deux pans de pavés ou de galets inclinés vers un caniveau central.

Les parcelles à bâtir

Les ayrals, ou parcelles à bâtir, sont tous semblables. À Beaumont, leurs dimensions est de 6 à 8 mètres en façade (on notera que la largeur de la façade était limitée par la portée des poutres de bois) sur 18 à 24 mètres en profondeur (on notera que la proportion entre largeur et longueur était généralement de 2 ou 3). Les constructions doivent respecter l’implantation et la taille des parcelles rectangulaires qui sont la base du plan de la bastide (les maisons entourées d’un jardin sont exclues par exemple). Bâtiment et murs de clôture doivent être alignés sur les rues et carreyrous.

Les maisons

Souvent rectangulaires, elles portent une maison, la cour, les latrines et les dépendances. Toutefois, cette égalité n’est qu’apparente : tout bourgeois qui le souhaite peut acquérir plusieurs parcelles pour y faire bâtir une demeure plus importante que les autres. Les premières maisons sont en général des constructions simples de deux niveaux habitables, auxquels s’ajoute souvent un niveau comble, et parfois une cave. Le rez-de-chaussée était réservé à la boutique du commerçant, à l’atelier de l’artisan ou à l’étable du paysan. L’arrière de la maison, où se trouvait l’arrière-boutique et l’escalier qui menait à l’étage, était tourné vers le carreyrou.

« … On bâtit la ville de Montpazier vers 1284. Or, ce plan de Montpazier tracé en 1284 n’a pas été altéré depuis. Comme tous les plans de villes de cette époque, tracés en Guienne et en Périgord, la ville de Montpazier est non-seulement alignée avec une régularité parfaite, mais encore toutes les maisons sont d’égales dimensions et distribuées de la même manière. Un îlot des maisons de la ville de Montpazier fait voir avec quelle uniformité cellulaire ces habitations sont construites. Certes, la régularité observée dans des villes modernes, comme Napoléon-Vendée, comme certaines villes d’Algérie, n’est que désordre, en comparaison de cette symétrie absolue. Il faut admettre (ce qui était vrai alors) que tous les gens venant s’établir dans ces bastides privilégiées, sorte de refuges offerts par en suzerain, étaient tous sur le pied de l’égalité; quels qu’ils fussent, il est certain qu’ils se soumettaient à ces conditions d’alignement, de façades et de surfaces imposées, puisque ces villes ont été bâties d’un seul jet et ont atteint un degré de prospérité relative très-élevé peu après leur construction …. »(6)

Plan des maisons de la Bastide de Monpazier – Illustration du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc, 1856.

Plan des maisons de la Bastide de Monpazier – Illustration du Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc, 1856.

Le premier étage constituait la partie noble de l’édifice, réservé à l’habitation. Il comprenait généralement une vaste pièce qui servait tout à la fois de cuisine, de salle à manger et de chambre à coucher. Elle était équipée d’une grande cheminée et d’un évier qui communiquait avec le ruisseau de la vie. Les mélanges de bois et de torchis (terre et paille) étaient des plus courants dans les premiers temps.

Le pisé (terre et cailloux) était, lui aussi, largement utilisé. Ces matériaux constituaient les pans des murs et formaient ce qu’on appelait les colombages. La pierre fut également employée, parfois uniquement pour la base des constructions, mais plus tard aussi pour des parties plus importantes. Au début, les habitants ne l’utilisèrent vraiment que dans les régions où on pouvait facilement se la procurer, mais par la suite, son emploi s’étendit à d’autres contrées. Bien souvent, les coseigneurs leur accordaient des facilités pour se procurer les matériaux nécessaires.

Les fondateurs, soucieux de voir les volontaires se fixer, imposent souvent un délai pour leur édification. À Monpazier, en 1289, soit cinq ans après la fondation, il fallut menacer d’amendes de 10 livres les retardataires pour qu’ils fassent bâtir leur maison.

Les jardins

Les jardins ou casals ou cazals (syn. : casalium, casalère) sont des parcelles attribuées aux habitants pour l’éta­blissement d’un jardin. Ils sont indissociables des bastides qui devaient être des « cités-jardins » ou même parfois des « cités-fermes ». Les chartes prévoyaient trois ou quatre sortes de terrains qui devaient être attribués au poblans : au centre de l’agglomération, les terrains à bâtir, en s’éloignant vers la périphérie, les jardins, parfois quelques parcelles réservées à la vigne et, à l’extérieur de l’enceinte, les terres de cultures. Tous ces éléments spécifiques devaient être divisés en lots égaux, qui étaient ensuite attribués aux différentes familles. Hors de l’enceinte, il existait également des terres non attribuées qui appartenaient aux coseigneurs de la bastide. Elles étaient parfois ouvertes aux habitants pour faire paître leurs troupeaux, ou bien prélever de l’herbe, du bois ou des matériaux de construction.

Les remparts

Par vocation, les bastides sont ouvertes sur le monde extérieur. Virtuellement protégées par la puissance de leurs fondateurs, elles n’éprouvent guère le besoin de se munir de puissantes et coûteuses fortifications. La plupart des enceintes ne seront édifiées qu’après les premiers ravages de la guerre de Cent Ans, non pas tant pour résister aux assauts d’une armée organisée et équipée d’engins de siège, mais plutôt pour décourager les pillards. Néanmoins, certaines bastides deviendront de véritables places fortes, tandis que d’autres, comme Miramont, ne seront jamais fortifiées.

Généralement, les fondateurs laissaient aux habitants le soin de les fortifier, et à leurs frais. On peut toutefois citer le cas exceptionnel de Saint-Gein, dans les Landes, où Édouard Ier prit à sa charge les frais occasionnés par la construction des remparts. Contrairement aux remparts, les portes fortifiées étaient à la charge des fondateurs.


Sources :

  • (1) www.bastideum.fr.
  • (2) Claudine Roland, Bastides et autres villes neuves du Moyen-Âge.
  • (3) Wikipedia, Bastides (ville).
  • (4) Jacques Dubourg, Histoire des bastides, les villes neuves du Moyen-Âge.
  • (5) Parce que l’église de Lalinde existait avant la création de la bastide, mais aussi parce que la topographie des lieux n’a pas permis aux architectes et urbanistes d’Henri III d’Angleterre d’intégrer l’église au centre de la bastide, ils ont préféré construire la ville autour du château plutôt qu’autour de l’église. — Pour en savoir plus sur la bastide de Lalinde, consultez l’article de Christian Bourrier intitulé La Bastide de La Linde (1267-2017).
  • (6) Eugène Viollet le Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XIe siècle — Entrée.

Crédit Photos :

  • Bastide de Domme, La porte des Tours, le cadre urbain d’une bastide, By Xabi Rome-Hérault (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Bastide de Monpazier,  Place des Cornières, angle nord-est, By Mossot (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Bastide de Monpazier, sous les Cornières, By Thesupermat (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Bastide de Monpazier, la halle, By Thesupermat (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Bastide de Monpazier, Place des Cornières côté nord, n°15, By Mossot (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Bastide de Monpazier, maisons Place des Cornières côté ouest – n°31-33-35, By Mossot (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Bastide de Monpazier, un carreyrou avec un pontet, By Mossot (Own work), via Wikimedia Commons.

LES BASTIDES DU PÉRIGORD

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