Les Feuillardiers du Périgord-Limousin

Au XIXe siècle, les feuillardiers du Périgord-Limousin et de Charente étaient des artisans qui fabriquaient des feuillards, sorte de longues lattes en bois de châtaignier, dont l’utilité était de cercler les barriques qu’utilisaient les vignerons du Cognaçais et du Bordelais, proches voisins. Ils fabriquaient aussi des échalas, des piquets, des lattes et des voliges de couverture, des bardeaux (minces petites planches de châtaignier utilisées pour couvrir le toit des maisons), casiers à poissons et crustacés… Si le feuillardier était principalement cerclier, il était aussi bûcheron et il pratiquait la vannerie. Ce métier est aujourd’hui en voie de disparition, bien qu’il reste encore quelques artisans qui fabriquent des cercles de barriques et de tonneaux utilisés par les producteurs bordelais des crus les plus prestigieux.

Le métier de feuillardier était pratiqué là où se trouvait les grandes châtaigneraies : en Charente, en Limousin et dans le Nord de la Dordogne. Les feuillardiers étaient concentrés principalement sur les cantons de Châlus et Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne) et, pour ce qui est du Périgord, principalement sur les cantons de Lanouaille et Jumilhac.

Les feuillards sont des jeunes pousses, de sept ou huit ans d’âge, issues principalement des taillis de châtaigniers (plus rarement de bouleau, de coudrier, de saule ou de marsault), que l’on abat puis ébranche à la serpe, et que l’on fend ensuite en deux. On obtient ainsi des demi-ronds, dont la face droite est lissée à la plane et dont la partie ronde garde son écorce. Lorsque la section du feuillard est très épaisse, il est alors fendu en trois ou en quatre. Grâce à la souplesse du bois de châtaignier, on peut le courber sans qu’il casse et obtenir ainsi des cercles de tonneaux ou des anses de panier. Et comme il est imputrescible, on l’utilise pour faire des pieux de clôture, des piquets de vigne ou des échalas. Ces bois doivent être coupés en hiver, entre descente et montée de la sève, quand l’écorce se décolle. Un même taillis de châtaignier était exploité tous les quatre à cinq ans environ.

À l’origine, ces feuillards étaient destinés à l’assemblage des tonneaux. À la fin du XIXe siècle, lorsque le cerclage de fer est apparu, les cercles de châtaigniers ne servaient plus qu’à protéger les barriques lors des transports, principalement lorsqu’on les faisait rouler sur les quais de chargement. Aujourd’hui, elles servent uniquement à la décoration.

Une barrique cerclé de fer et de feuillards de châtaignier

L’activité des feuillardiers du Périgord-Limousin étant liée principalement à la viticulture, il est probable que c’est d’abord dans la Vallée de la Dordogne que cette activité s’est développée, le vignoble recouvrant le plateau périgourdin jusqu’aux limites du Quercy. À la fin du XIXe siècle, avec l’épidémie de phylloxera, la vigne recula des marges du Massif Central pour descendre vers les coteaux et les graves du bas-pays. C’est à cette même époque que les cercles en lattes de châtaigniers entourant les tonneaux ont été remplacés par des cerclages en fer. Cette innovation conjuguée au déclin de la batellerie (jusque-là, le vin transitait par la rivière Dordogne) firent que les feuillardiers s’éloignèrent des zones viticoles remontant vers les châtaigneraies du Haut-Périgord et du Limousin. En 1906, l’âge d’or de la profession, le syndicat de feuillardiers de Jumilhac comptaient 80 adhérents et celui de Lanouaille en comptait 115. Dans le même temps, on en dénombrait 1085 dans le Limousin voisin. Ces chiffres ont ensuite décliné à partir des années 1910-1920 du fait de la concurrence du feuillard de fer, puis s’est stabilisé autour de 800 jusqu’au début de la deuxième guerre mondiale. (1)

Les feuillardiers du Périgord-Limousin, et ceux de Charente, écoulaient leurs productions principalement vers les vignobles du Bordelais et du Charentais. Toutefois, au début du XXe siècle, les feuillards étaient aussi exportés vers l’Espagne, le Portugal, la Grande-Bretagne (pour le whisky), et même l’Algérie.

Feuillardier : un métier en voie de disparition

Parce que les cerclages de tonneaux sont aujourd’hui en métal, les feuillardiers du Périgord-Limousin se sont reconvertis dans la fabrication de meubles en « éclisses » (lattes souples de châtaignier finement fendues) et de paniers rustiques. Le façonnage à la main est toujours requis, mais la fabrication des éclisses s’est mécanisée. Ces artisans fabriquent également des clôtures, palissades, tuteurs variés…

Seule une poignée de cercliers continue ce métier. Voici ce qu’on pouvait lire, en 1991, dans une publication de la Société d’ethnologie et de folklore du Centre-Ouest :

Cet artisanat est maintenant en voie de disparition, la demande étant de plus en plus réduite. Une quinzaine de cercliers-cultivateurs travaillent encore dans l’Est et le Sud-Est de la Charente, dans les forêts de La Rochebeaucourt, du Clédon et d’Horte, du côté de Dignac, Rougnac et Combiers, mais aussi en Dordogne, région de Sarlat, et en Haute-Vienne. (2)

Aujourd’hui, les plus beaux cercles sont encore utilisés pour les barriques des crus les plus prestigieux. D’après un des derniers feuillardiers périgourdin, Guy Phelip, originaire du Petit-Salignac à Tamniès, près de 250 000 cercles sont encore produits chaque année. (3)

Le travail du feuillardier

L’abattage des pousses de châtaignier demande un soin particulier. Les coupes à la hache sont franches, le plus près possible de la souche. Les cépées suivantes restent ainsi plus vigoureuses. Les barres étaient ébranchées à la serpe et mises en tas à intervalles réguliers. Les branches étaient rangées en longues bandes. (1)

Pendant les jours les plus courts, le feuillardier produisait du feuillard, une marchandise dite « noire », car elle n’était pas écorcée. Le feuillard s’obtenait en fendant en deux les tiges rondes. Ensuite, chaque demi-rond était coché à la plane sur la côte pour la rendre lisse. Cette marchandise servait au tonnelier pour le cerclage des barriques ou la fabrication de panier à crustacés.

Les tiges de châtaigniers fendues sont façonnées en cercle dans une cintreuse mécanique qui leur donne une forme circulaire en écrasant les fibres, et les place dans un moule appelé « parquets », où il noue les extrémités avec une lanière d’écorce. Les cercles sont placés dans un moule en fonction de leur diamètre puis mises en meule de vingt-quatre cercles liés ensemble. Parfois, cette opération est réalisée par un artisan différent qui possède ce matériel très spécifique. (4)

Autrefois, le fût en chêne « façon Cognac » était presque entièrement recouvert de cercles en bois de châtaignier, seul le milieu restait nu. La pose de ces cercles, le « rabattage en plein » était faite par le tonnelier. De nos jours, il ne met plus que quatre ou six cercles de roulage en bois pour protéger le fût pendant son transport, les autres cercles sont en fer. Les cercles en bois sont fabriqués par les cercliers ou feuillardiers. (…) Les feuillards sont les branches de châtaignier qui, fendues en deux, trois ou quatre, selon leur grosseur, servent à fabriquer les cercles pour les fûts. (2)

Les longueurs des feuillards étaient standardisées, et mesurées en pieds. Dans les années 1950, les feuillards les plus courts mesuraient de 4 pieds ; ils servaient pour faire des casiers à homards et des caisses pour les sardines salées en Bretagne. Ceux de 7 pieds partaient en Mauritanie pour faire des casiers à langoustes et ceux de 8 pieds étaient destinés au cerclage des barriques dans la région de Cognac et dans le Bordelais. Les branchages étaient conditionnés en fagots, pour être vendus aux boulangers. (1)

Lorsqu’au printemps les jours rallongés, le feuillardier produisait la marchandise blanche, c’est-à-dire écorcée : carrassones, piquets, échalas, ou des lattes. Le pied des barres était paré à la scie. Les chutes, de 10 à 15 cm de long, étaient destinées au chauffage. (1)

Le travail du cerclier se décompose en une série d’opérations. Il commence par couper la « frette » à feuille tombée, choisissant de longues baguettes flexibles de cinq à huit ans dans le taillis de châtaignier. Puis la branche est nettoyée, curée, de toutes ses excroissances, ses nœuds, le tout à la serpe, en quelques secondes. Ensuite, elle est mesurée : il existe quatre longueurs, selon les fûts auxquels les cercles sont destinés. Après une légère entaille à son extrémité, la branche est posée sur le « fendeur ». En prenant chacune des lèvres en main et en maintenant le tout avec un genou elle est fendue de bout en bout. Le cerclier mesure alors du pouce l’épaisseur et la souplesse du bois qu’il coince sur un établi rudimentaire, taillé à même le chêne, pour le « parer », c’est-à-dire égaliser le futur cercle avec la « plane » tranchante comme un rasoir qu’il tient à deux mains. Ce dernier outil est si dangereux dans son maniement que le cerclier protège son ventre d’un éventuel dérapage avec une ceinture en rondins. Pour que le cercle ait une épaisseur toujours égale lorsque l’on fera se rejoindre les deux extrémités, celles-ci sont « délignées », soit légèrement biseautées. Le bois ayant toujours conservé son écorce est alors plié, cintré, autour du « rouet », sorte de gabarit permettant d’obtenir des cercles de différents diamètres et lié à l’osier jaune ou rouge. Quatre rangées de six cercles sont superposées pour constituer une « meule » qui s’ajoute aux quatre façonnées quotidiennement. Ce n’est qu’une fois par an, vers le 15 avril, que s’effectue le ramassage du travail d’un hiver entier. (…). Pour augmenter leurs revenus, ils fabriquent aussi des fauteuils, paniers, piquets, etc. Mais cette production ne peut pas assurer l’avenir de ceux qui pratiquent un artisanat saisonnier ; au printemps, ils redeviennent agriculteurs. (2)

Voici une autre description du travail des feuillardiers du Périgord-Limousin que nous propose par Georges Rocal, dans son livre Croquants du Périgord ; on y découvre quelques variantes et détails supplémentaires :

Le feuillardier campe là, pendant le sommeil de la sève. D’octobre à mai, il refoule le renard hors de sa tanière, le sanglier hors de sa bauge (…). L’ouvrier jouit de rares journées ensoleillées et tièdes. Il les emploie à abattre les coudrières avec la hache. Il amoncelle à l’entrée de sa hutte les tiges de châtaigniers. Malgré le gel, malgré la pluie, il travaille à l’abri. De sa serpe, il fait une entaille à l’extrémité de la latte et y introduit le coutre en bois de chêne, qu’il a cloué à plat sur le banc rustique du poudrou. Face à ce madrier, qui se dresse sur deux poteaux écartés et pointe dans le sol l’autre bout afin de mieux s’arc-bouter contre les poussées, le feuillardier partage la latte sur ses quatre mètres de longueur. Il surveille la fente, ménage une coupe plate et régulière. Avec la lame d’acier de sa plaine, il rabote et soulève les copeaux effilés. Il reprend la tige et recommence ses gestes, jusqu’à ce qu’il l’ait débitée en trois ou quatre feuillards de deux centimètres d’épaisseur. Il y a un demi-siècle, l’embauche embrigadait de nombreux ouvriers ; pendant la saison hivernale, les paysans pauvres du Bergeracois montaient vers le Limousin. Le cercle de fer a remplacé le feuillard. Les hommes solitaires des bois ne préparent plus désormais que les échalas de vignes. (5)

Feuillardier, un travail ingrat

Le travail du feuillardier était rude, pénible et mal rémunérée. Le plus souvent, il travaillait en tant qu’ouvrier et sa production était achetée par un marchand de bois qui lui payait le façonnage du feuillard au millier de pièces. Sa journée se commençait tôt le matin, et se terminait tard le soir, éclairée par la lampe à acéthylène (carbure de calcium). Un feuillardier produisait en moyenne 300 feuillards ou 350 lattes en une journée de travail. En 1907, les plus habiles peuvent espérer retirer 600 francs d’une campagne de 8 mois à raison de 12 heures quotidiennes de labeur. — Pol de CORBIER, Les feuillardiers du Limousin et leurs syndicats, Paris, Arthur Rousseau, 1907, 183 p.

Pour apprendre ce métier saisonnier et d’appoint, un savoir-faire qui se transmettait de génération en génération, les agriculteurs commençaient autrefois à quinze ans, voire même à dix ans ; il fallait environ deux ans d’apprentissage. Les deux principales techniques à acquérir étant la fente et le travail au couteau de feuillardier à deux mains. Le jeune apprenti s’exerce sur les jeunes pousses appelées « dagues ». Ces jeunes pousses (4/5 ans) prises sur la souche du châtaignier sont d’une fente plus facile et le gaspillage sans importance. Certains de ces jeunes apprentis étaient appelés lou gato bouë, les gâche-bois. (1)

Exercée principalement à la morte-saison des paysans, et donc pendant les mois d’hiver, cette activité difficile était peu valorisante, mais permettait un complément de revenu intéressant. Les feuillardiers se rassemblèrent dès 1905 en un syndicat et plusieurs mouvements de grève furent organisés en 1908, 1912, 1934 et 1936. Ces mouvements sociaux eurent pour conséquence une légère revalorisation des tarifs. (1) Le syndicat des feuillardiers devient l’unique et plus puissant exemple d’organisation professionnelle en milieu rural avec près de 1 500 adhérents avant la guerre de 1914. (6)

Équipement et outils

Les principaux outils de travail étaient la hache, la serpe, la plane, la scie, le couteau à deux mains, le coutre et l’ambine. Pour faire son banc de travail, le feuillardier coupait un tronc d’arbre de petit diamètre qu’il faisait reposer, à une extrémité, sur deux pattes. Cet équipement était complété par quelques accessoires en bois : ses accessoires, la fourche à copeaux, le chantier (pour la fente des piquets), la forme (ligature des paquets), la mailloche, le coin, le garde-côtés. Pour tenir les comptes de la marchandise avec précision, le feuillardier faisait des encoches sur une baguette.

L’habillement du feuillardier était caractéristique : il se protégeait avec un tablier de grosse toile ou de cuir, mais aussi avec le « gardo-couta », une protection portée sur l’abdomen. Elle était réalisée en lames de bois verticales, hautes de 20 cm, fixées sur un support. Comme son nom l’indique, ce dispositif permettait de se protéger du couteau en cas de mauvaise manipulation. (1)

La feuillarière

Édifié dans le taillis, sur l’emplacement de son chantier, le feuillardier construisait sa cabane ou loge. Elle était construite au moyen de baliveaux de châtaignier, des jeunes pousses ployées et entrecroisées qui constituaient les arceaux. Deux barres, disposées en parallèle, formaient le faîtage. D’autres branches permettaient de renforcer cette armature sommaire. Le tout formaient alors un dôme arrondi, une structure belle dans sa simplicité. C’était son atelier, un abri long d’environ 4 mètres, large de 2,5 à 3 mètres et haut de 2 mètres. Le feuillardier installait son banc sous le dôme qui n’avait pas encore de couverture. À dos d’homme, il transportait les barres à côté de sa loge et commençait à travailler. Il produisait alors des copeaux de feuillards enroulés comme des boucles claires (les « paradis » ou « riflaoûs ») qu’il déposait, par fourchées, sur la charpente de sa loge, en partant du bas vers le haut, sur une épaisseur d’au moins quinze centimètres, de manière à pouvoir travailler autant que possible à l’abri de la grande chaleur ou des intempéries, les jours de pluie ou de gel étant nombreux d’octobre à mai. Ouverte ou non aux deux bouts, elle possédait parfois une porte amovible. Éphémères de part leur matériau, ces cabanes ne duraient généralement que le temps du chantier et de la saison d’été.

C’est dans la loge que le feuillardier travaillait et prenait ses repas. On y trouvait un banc au centre servant à tailler le bois, les outils suspendus à la charpente, une chaise, un foyer dans le sol. Lorsque le chantier était trop éloigné de son domicile, il pouvait même y passer les nuits. Il dormait alors sur un lit de copeaux, s’éclairait à la lampe à carbure, braconnait un peu pour améliorer le quotidien. Par temps favorable, les femmes apportaient, au moins une fois par semaine, du pain, de la soupe et du fromage. Ils y vivaient l’hiver, de la Toussaint à Pâques, son activité rémunératrice complétant souvent le revenu d’une petite exploitation agricole.

À l’automne, les cercliers, qui travaillent généralement en solitaires, regagnent dans les taillis de châtaigniers leur « loge » ouverte à l’Est et installée sur la « coupe » qu’ils exploitent, au bord d’un chemin, à l’orée ou en plein bois. […] La « loge » est un abri très original : une sorte de hutte entièrement végétale construite sur une carcasse de branches encore vertes, arquées et solidement torsadées ensemble. Cette charpente est recouverte d’une couche épaisse et imputrescible de longs copeaux blancs provenant de l’égalisation des futurs cercles. Travaillant entre le 15 septembre et la fin mars, les cercliers sont ainsi protégés du froid et des pluies. Au fond de la « loge », un foyer est aménagé à même le sol pour un feu alimenté par les résidus de taille qui apporte sa chaleur aux reins et aux jambes, et qui cuit ou réchauffe les aliments. (2)

Là encore, il est intéressant de comparer la description qui précède avec celle de Georges Rocal :

Dans les coupes qui rongent les taillis, blanchit la loge des feuillardiers, cabine primitive aménagée avec les débris de leur travail. Des branches de châtaigniers sont fichées en terre par les deux bouts, et incurvées en anse de panier. Ces guerlandos sont l’ossature de la voûte. Elles sont reliées par de petits chabrous ou lattes qui les enlacent. Sur tout cela les eiclapous sont jetés à profusion. Les charbonniers, à qui manquent les éclats de bois, posent sur la charpente de larges plaques de gazon soudées avec de la terre glaise. De ce tunnel un seul côté reste ouvert, exposé au midi. La loge en son milieu a la hauteur d’un homme debout. Sa longueur est de cinq à huit mètres, sa largeur de trois. Le feuillardier ou le charbonnier cuisine là et s’enfume. Il partage sa hutte avec un compagnon ou y vit seul le plus souvent. S’il est marié, il préfère que sa femme réside sous un toit de tuiles avec la nichée et ne lui fasse que de courtes visites, pour l’approvisionner de nourriture, de nouvelles, de courage et de tabac. La nuit, des genêts obturent le gîte. La neige tombe, le vent souffle en rafales, la pluie de décembre rejaillit. Dans la loge, sur un matelas de feuilles, l’homme des bois connaît l’engourdissement d’une douce chaleur. (5)

Il était d’usage que le feuillardier se fasse couper les cheveux avant d’entrer sur le chantier, en octobre, et qu’il se les fasse à nouveau couper en mai, avant de repartir vers d’autres activités, le plus souvent agricoles.

La feuillardière, cabane ou loge du feuillardier


À lire également sur notre blog : L’hiver, le Feuillardier


Notes :

  •  (1) Les Feuillardiers du Périgord-Limousin, www.chataignier-limousin.com.
  •  (2) Aguiaine, Le Subiet : revue de recherches ethnographiques. Auteur : Société d’ethnologie et de folklore du Centre-Ouest. Éditeur : Société d’études folkloriques du Centre-Ouest (Grandjean), 1991-11.
  •  (3) Le feuillardier raconte son métier en patois, Michèle Jourdain, Journal Sud-Ouest du 13.11.2010.
  •  (4) Petite histoire des Métiers d’Autrefois, Julien Arbois, Éditions City, 2014.
  •  (5) Croquants du Périgord, Georges Rocal, Éditions Pierre Fanlac, Périgueux, 1970.
  •  (6) Le communisme rural en Limousin : de l’héritage protestataire à la résistance sociale (de la fin du 19e siècle aux années 1960), Ruralia, Revue de l’Association des ruralistes français, 2005.
  • http://ruralia.revues.org/1077

Crédit Photos :

  • Combiers, Charentes, Cabane de feuillardier 2013, By JLPC (Own work), via Wikimedia Commons.
  • Coll. Part. Jean-François Tronel.

LA CHÂTAIGNE DU PÉRIGORD

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